Le Petit Reporter de l’Imaginaire a le plaisir de dévoiler ci-après la suite de la recette des Lutins Urbains présentée dans le cadre de l’exposition Polar & Gastronomie, lors de la 20e édition du Chien Jaune.
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– Tout-au-Pot !!! Tout-au-Pot !!!! Tout-au-Pot !!!
Inutile d’en dire davantage, Le Goulu a reçu le message. Dans le plus grand des faitouts, le voici qui verse tout : la salade de maïs, bientôt suivie des saucisses… une tombée d’entrecôtes sur coulis d’échalotes… les nuggets de poulets et le poisson en filet… 50 belles andouillettes et le stock des rillettes… les œufs au plat et la mousse au chocolat… 2 ou 3 chorizos et un vieux livarot…
Galopant de salière en poivrière, sur un bouchon de liège Le Goulu dispose une cuillère… Et en use pour projeter condiments et épices dans les airs ! (Pour accompagner le Tout-au-Pot, bien sûr, les boissons seront “à discrétion”…)
Plus tard, le festin touchant à sa fin, les Lutins Urbains entonneront ce fameux refrain :
– Boire entre Lutins c’est agréaaaaable ! / Boire entre Lutinnnnns c’est biennnnn !
Quand le jour se lèvera, l’endroit portera de terribles stigmates témoignant de l’importance des réjouissances. Démunis face à pareille grivèlerie, les humains accuseront qui ils pourront, rôdeurs ou vagabonds. Pendant ce temps-là, les Lutins digéreront…
Je vous le dis, mon jeune ami, tout cela ne vous regarde pas…
Votre dévoué,
Professeur B.
Alors, un peu gêné, Gustave sait déjà qu’il dira n’avoir rien trouvé… Il ira son chemin, se rappelant ce jour étrange où, pour la première fois, sa route croisa celle des Lutins Urbains. Et ça, vous pouvez me croire, c’est une tout autre histoire…
D’après la série “7-77” ans Les Lutins Urbains (Éditions P’tit Louis), par Renaud Marhic.