C’est à Dormelles (77), les samedi 3 et dimanche 4 juin, que se produira le prochain déboulé des Lutins Urbains, à l’occasion des Féeries du Bocage sur le thème “Chevaliers, Princesses et Dragons”.
Fort de ses “dédicaces contée”, le Petit Reporter de l’Imaginaire lèvera alors le voile sur Le péril Groumf, tome 4 des Lutins Urbains. Ne reculant devant aucun sacrifice et sans supplément sur les consommations, il vous en livre d’ors-et-déjà, ci-dessous, un extrait (l’illustration? oui, oui, c’est Godo…) :
Tout en bas là-bas, le Groumf apparaissait monté sur un vieux canasson. Revêtu d’une armure étincelante, il portait sa massue au côté à la façon d’une épée. Un peu en retrait, Le Troll suivait sur un âne tout chargé de victuailles.
– J’suis Don Quigroumf ! lança le poilu de sa grosse voix juvénile. Et voici mon fidèle écuyer : Sancho Trollo…
Il s’adressait aux occupants du convoi. En réponse, ceux-là se mirent à gémir, grincer, hurler, sur toute la gamme des bruits d’horreur et d’épouvante. (Pied à terre, les voilà qui émergeaient, au ralenti, du nuage de poussière : …)
… la tribu des mères en furie, peinturlurées de haut en bas, armées de tomahawks et d’arcs aux flèches acérées…
… le vieux Skell, au visage bouffi comme une citrouille, précédant ses fils aux longs cheveux de paille…
… l’homme du PDG, dans les phares du camion-fantôme, silhouette obscure nimbée de lumière crue…
… cape noire sur robe rouge sang, Tiffany Mercedes, enfin, entraînait à sa suite les vieillards en tenues de soirée, bras tendus, les yeux révulsés – blancs ! –, à chaque pas trébuchant maladroitement…
Sans hésitation Don Quigroumf éperonna son cheval.
– Sus à l’ennemi, Trollo ! fit le grand être gris en dégainant sa massue […].
PS : ne seront pas oubliés : L’attaque du Pizz’ Raptor, Le dossier Bug le Gnome, et Les Lutins noirs, non mais !