21 octobre 2017, Espace Saint-Anne, Lannion (22). Le Petit Reporter de l’Imaginaire est sur place. Son but, vous faire partager en avant-première la double exposition qui s’affiche ce week-end dans l’ancienne bibliothèque et dans la Salle des Ursulines.

D’un côté, “les Lutins Urbains origines”, ou si l’on préfère les planches extraites de Lutins en milieu urbain ; album à la base de la série aujourd’hui publiée par les Éditions P’tit Louis.

De l’autre, les illustrations qu’ils ont inspirées aux élèves des écoles primaires Joseph Morand, Servel, Pen ar Ru, le Rusquet, et du collège Yves Coppens de Lannion. Le principe est simple : une courte série d’extraits… et l’imagination des enfants au travail au pouvoir !

Les Lutins Urbains… qu’est-ce c’est que ça ?

On les croyait disparus à jamais, chassés de nos contrées par la modernité.

Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains !

Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…

Gustave Flicman, jeune policier de la Grosse Cité (Paris dans quelques années), s’est lancé sur la piste des Lutins Urbains. Le voilà face à un étrange personnage ayant déjà agressé une centaine de livreurs de pizzas (le personnage en question n’a pas pris l’argent, juste le chargement)…

Jambes écartées, Gustave Flicman avait braqué son pistolet à impulsion électrique sur… sur le… sur quoi, au fait ? (Le singe savant en pyjama ? Non… Le nain barbu à barboteuse ? Non plus… Le lutin grimacier, alors ? N’importe quoi !) Enfin bref, il avait braqué son arme sur sa cible *.

[…]

Il se retourna. Le dénommé “Pizz’ Raptor” était là… Dans la pénombre de la ruelle où il l’avait rencontré pour la première fois, Gustave avait eu l’impression d’être plongé en plein dessin animé. Maintenant, il n’y avait plus à douter de la réalité. Avant qu’il ne lui échappe encore, Gustave s’empressa de graver l’image du lutin dans sa mémoire : un bonnet aux allures de piment vert posé sur un nuage de cheveux blancs (il se coiffait avec un pétard, ou quoi ?)… deux petits yeux noirs ronds comme des billes (se méfier de leur pouvoir hypnotique)… une longue barbe encadrant une bouche en perpétuel mouvement (inutile de se frotter à lui dans un concours de grimaces !)… et puis ce vêtement d’une seule pièce serré à la taille par une lanière de cuir que fermait une boucle dorée (devinez ce qui remplissait ce gros bidon débordant du ceinturon) *

* L’attaque du Pizz’ Raptor – Les  Lutins Urbains tome 1, Renaud Marhic, Édtions P’tit Louis 2013

À voir tout ce dimanche encore au Festival Scorfel, de 10 heures à 18 heures, avant de passer – bien évidemment ! – sur le stand des Lutins Urbains à la Salle des Ursulines.

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