Les Lutins Urbains se lancent à la conquête de la Toile.
Elles, ils, sont des milliers de passionnées(és) à passer au crible la production littéraire française sur la blogosphère.
Les Lutins Urbains ont décidé de leur plaire…
Aujourd’hui, les tomes 2 et 3 de la série Les Lutins Urbains, Le dossier Bug le Gnome et Les Lutins noirs, sur :
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ces Lutins Urbains. Du fantastique au second degré, comme le proclamaient certains blogs, ou de la littérature trop enfantine pour que j’y adhère ? J’étais prête à tout, mais au final j’ai beaucoup apprécié ma lecture.[…] Évidemment, les romans sont majoritairement destinés à un public plus jeune, moins de dix ans je dirais. Ce sont des ‘premières lectures’, d’agréables introductions aux univers de fantasy qui formeront peut-être les grands lecteurs de demain. L’humour est léger, la narration pleine de rebondissements, et malgré mon recul j’ai beaucoup apprécié. L’atmosphère est bon enfant, rien n’est à prendre au sérieux ; la lecture plaira beaucoup aux plus jeunes, et elle détendra les plus grands.[…] Au début, j’ai trouvé les lutins un peu trop ‘enfantins’ pour vraiment me plaire. Ça reste des lutins, pas des elfes ou des vampires ; je veux dire par là que ce sont des créatures surnaturelles à connotation enfantine et qu’il m’a été plus difficile de les aimer. Néanmoins, au fil des pages, je me suis familiarisée avec leurs manies et leur façon d’être. J’ai appris à apprécier leurs facéties et les caractéristiques folkloriques qui leurs sont prêtées : le fait qu’il faut croire en eux pour qu’ils existent réellement, par exemple. Ça peut paraître relativement peu original, mais c’est tourné d’une manière qui l’est beaucoup plus, et j’ai trouvé le concept intéressant. Gustave, présenté comme étant un ‘grand rêveur’, et pouvant ainsi voir les lutins, incite d’une manière subtile les enfants à continuer de croire en la fantasy. J’ai trouvé ça remarquable, ce fond de sujet sérieux camouflé au milieu de toute cette drôlerie.[…] Dans la catégorie bonus sympathiques, il y a aussi les illustrations qu’on retrouve parfois au fil des pages : réalisées par Godo – il a également dessiné les couvertures, elles agrémentent le roman d’une impression de concret supplémentaire, et surtout elles aident à visualiser les personnages. Normalement j’apprécie peu qu’on essaie ainsi de me donner une vision particulière des protagonistes, mais ici certains sont quand même assez atypiques physiquement parlant, alors ces petits dessins ne furent pas de trop […].