Dimanche 20 octobre. Le bonheur d’être là. Au Festival Scorfel – Vers l’imaginaire et au-delà. Dans mon dos tourne le Gnomogramme. Depuis l’entrée déjà, on pointe du doigt les Lutins EN VRAI.
“Regardez ! Il est là, l’hologramme…”
Trois jours avant le salon, j’étais au micro de Station Millenium. Un animateur enthousiaste, qui avait bossé son sujet, m’a permis de tout dire : le high-tech au service de la littérature… les manifestations littéraires pour terrain d’expérience… Un vrai boulot d’information locale qui porte ses fruits !
Le samedi, c’est la rédaction du Télégramme Lannion qui a consacré un long papier aux Lutins Urbains version 3D. Alors, on veut voir. Même si l’on commence par observer de loin. Et puis, malgré les tentatives d’hameçonnage alentour, on s’approche.
“So what ?! Mais so what ?…” piaffe un préadolescent ravi.
“C’est juste un truc qui tourne en envoyant plein d’images et l’œil y l’en voit qu’une…” lâche de son côté, un rien blasée, une fillette d’au moins 9 ans…
Il y a aussi les distraits. J’ai parlé des livres, longuement, avec Bug le Gnome sautillant par-dessus mon épaule. Mais il me faut signaler sa présence pour qu’enfin les yeux s’écarquillent.
“Incroyable ! Sans vous on ne l’aurait pas vu. C’aurait été dommage…”
Ici, on réclame une vidéo de l’hologramme… là, on me demande si je suis prêt à vendre l’appareil !
Et voilà Marie-Claude, des Éditions du Cormoran, qui arrive, avec son sourire et sa bonne humeur.
“Mais c’est qu’elle est formidable ta ‘machine infernale’. Attends qu’on fasse une photo !”
Machine infernale… c’est exactement ça. Le Petit Reporter de l’Imaginaire – qui ne croit ni en dieu ni en diable – est aux anges. Ça se voit !