Grâce à son intrépidité, Renaud Mahric nous attire dans un monde quelque peu dissemblable de notre réalité, qu’il tord à l’envie. La magie existe dans cet autre monde mais sous une forme humoristique. Les personnages, surtout les plus loufoques, sont poussés à l’extrême et la satire de l’économie est sous-jacente. Les lieux en sont la plus belle représentation et je confesse que certains jeux de mots m’ont semblé excellents ! Tout ceci confère donc à ce livre plusieurs niveaux de lecture qui raviront les petits comme les grands.
Au-delà de cette fable irrévérencieuse, l’auteur implique le lecteur dans les aventures et ses réflexions, en l’invectivant par des ‘psiiiiit’ très drôles. C’est sans doute sa plume chevronnée, bien que très abordable qui l’aide à faire d’un roman une véritable mise en scène. J’ai beaucoup aimé les rires spontanés qui m’ont échappé, l’action incessante et la transposition du merveilleux dans un monde saturé par la réalité sordide.
Il ne me reste plus qu’une chose à faire : me plonger dans le troisième opus !
J’ai retrouvé les mêmes ingrédients dans ce tome : l’humour, caricatural, les interpellations du lecteur (vous savez les ‘psiiiiit’), les événements rocambolesques et la réflexion que propose l’auteur. Mais dans ce tome, j’ai aimé les lutins. Ils font un peu figure d’exception puisqu’ils sont noirs mais leur histoire, ancienne est très intéressante et tout de même drôles (surtout les cheveux) ! Et puis il y a ces informations que petit à petit, on glane sur le Supérieur de la BRO qui moi me rendent très curieuse.
Je vous fais un tout petit spoil dans ce qui va suivre. Je parle d’humour caricatural mais il y’a beaucoup de finesse dans ce qu’écrit Renaud Mahric. La théorie du Professeur B. sur les rêves qui rendent à peu près tout possible est la plus belle forme d’espoir, que l’on ait 10 ans ou 45. Et puis je n’ai pu m’empêcher de penser que ces trafiquants asiatiques sont un clin d’œil journalistique. Nous vivons depuis longtemps une époque où le trafic de diverses ‘denrées’, pardonnez-moi le terme, est aussi combattu que soutenu. Avec les lutins noirs, il est peut-être, si je ne vais pas trop loin, question du trafic animalier ou de son ivoire.
À présent que Gustave a les honneurs de son commissaire (eh oui !) que va-t-il lui arriver dans le quatrième épisode des lutins ?
Les Lutins Urbains (tome 2 et 3) dans la blogosphère : Lectures en B
Au poil !
Les Lutins Urbains se lancent à la conquête de la Toile.
Elles, ils, sont des milliers de passionnées(és) à passer au crible la production littéraire française sur la blogosphère.
Les Lutins Urbains ont décidé de leur plaire…
Aujourd’hui, les tomes 2 et 3 de la série Les Lutins Urbains, Le dossier Bug le Gnome et Les Lutins noirs, sur :